
C’est le premier volet après l’inscription et la réception de la convocation. Il s’agit des épreuves qui feront le premier écrémage (conséquent) avant les choses sérieuses.
J’ai passé ces épreuves le 4 octobre 2017 au parc expo de Paris-Nord-Villepinte, et il y avait deux autres centres d’examen (Bordeaux et Grenoble). Il semblerait qu’à l’avenir il y ait davantage de centres d’examen pour les écrits, ce qui est mieux pour ceux qui gèrent moyen leur stress. Imaginez : 15.000 inscrits répartis sur 3 lieux, dont Villepinte où nous étions prévus 8.000… une grande halle où avaient été alignées des tables, réparties en groupes… une sacrée impression en entrant.
ATTENTION : Le retour d’expérience ci-dessous est décrit tel que les épreuves se déroulaient avant les changements prévus pour 2019.
Les épreuves se déroulent sur une journée entière.
Le matin
Composition de culture générale. Durée : 3h
Ici, il s’agit de mettre au test votre culture sur des sujets d’actualité, de société… c’est vraiment divers. On voudra aussi évaluer votre capacité à organiser un raisonnement et à l’exprimer. Il faut donc être vigilant à écrire lisiblement, apporter une grande attention à l’orthographe et à la grammaire, etc.
Lors de la session d’octobre 2017, le sujet en externe était : “Consommer bio est-il le secret du mieux-être ?”. Je n’y ai pas trouvé de grande difficulté.
Les choses à faire
Bien lire le sujet. Même si ce n’est qu’une courte phrase, il faut faire attention à la manière dont il est posé. Il faut éviter de donner votre avis personnel (sauf si ça vous est demandé : “Pensez-vous que…”, “Diriez-vous que…”).
Rassembler ses idées. On n’a pas encore démarré le brouillon, car avant ça il faut déjà savoir comment on va organiser le discours, et quels arguments on va utiliser. En gros, vous pouvez avoir recours à ce qui ressemble à un plan littéraire ‘thèse/antithèse/synthèse’ et ses déclinaisons, sachant que la synthèse sera en réalité une conclusion nuancée. Si un avis vous est demandé, quelque soit votre position sur le sujet, nuancez le propos en proposant le point de vue opposé. Faites donc un “Oui/Non/Oui mais… (ou Non mais…)” ou « Pour/Contre/Pour mais… (ou Contre mais…).
Passer au brouillon. Surtout, point important : NE RÉDIGEZ PAS. Il ne s’agit pas de perdre du temps, mais de mettre de l’ordre dans vos idées pour construire quelque chose de logique.
Divisez votre feuille de brouillon en deux : Pour et Contre, ou Oui et Non. Dans chaque partie, mettez les arguments qui correspondent, sans chercher à les organiser ou à les lier. Notez brièvement un ou deux exemples pour chaque. Quand vous avez cinq ou six arguments de chaque côté, essayez de voir s’il y en a qui ne sont pas très pertinents ou parlants. Si c’est le cas, il vaut mieux les éliminer, sauf si ça sert votre antithèse, auquel cas vous pouvez vous les garder pour servir de transition à la rédaction.
Vous avez quasiment votre composition dans sa structure, il ne vous reste plus qu’à articuler les arguments les uns avec les autres, via des exemples. Numérotez-les pour les mettre dans l’ordre logique de votre discours.
Introduction et conclusion
À ce stade, on n’a toujours pas touché à la copie que le correcteur aura entre les mains. L’intro et la conclusion de votre composition sont très importants. Rédigez-les entièrement au brouillon, car il ne faut pas les bâcler.
L’introduction permet de poser la problématique en rappelant le sujet, et d’expliquer brièvement comment vous avez imaginé traiter le sujet avant de passer à la suite. Utilisez une structure simple mais qui a fait ses preuves : 1 accroche (avec un exemple tiré de l’actualité sur le sujet), 1 rappel du sujet, 1 retour sur la définition des termes-clé du sujet, 1 reformulation du sujet avec l’annonce de votre raisonnement.
À titre personnel, j’évite les citations, à moins de parfaitement maîtriser le sujet ET la citation. Il est facile de se planter en citant mal à propos un auteur/philosophe/journaliste/politique (hors-sujet, citation inexacte…), et si vous vous plantez, vous ne ferez que passer pour un candidat qui veut frimer mais qui ne sait pas de quoi il parle.
La conclusion permet de fermer le sujet. Reprenez rapidement les grandes lignes de vos parties thèse-antithèse pour nuancer vos propos (histoire de ne pas rester sur un avis tranché ou un parti pris : un gendarme se doit d’être impartial). L’idéal est de montrer que votre réflexion ne se limite pas à la question posée, mais que vous savez ouvrir la discussion vers autre chose. Essayez de glisser vers un sujet légèrement différent, qui découle de celui que vous venez de traiter, qui pose des questions plus complexe (mais auxquelles on ne répondra pas, puisqu’elles ne font pas partie du sujet).
La rédaction
Ça y est, cette fois on écrit ! Proprement, lisiblement. Recopiez votre introduction, puis passez au développement en suivant votre plan. Pensez à utiliser la ponctuation à bon escient. Évitez les phrases qui font cinq lignes, vous perdriez votre lecteur, et vous vous donneriez une chance d’être confus.
Tenez-vous-en à des phrases assez courtes, de façon à être le plus clair possible et tenir un discours intelligible. N’utilisez pas de vocabulaire que vous ne maîtrisez pas ou si vous n’êtes pas certain de sa signification. Citez un ou deux exemples par argument et passez au suivant.
Arrivé au bout de votre partie, faites une transition vers la suivante, et poursuivez. Enfin, recopiez votre conclusion. Accrochez-vous, on arrive à la fin !
Relisez-vous ! On ne le dira jamais assez : gérez votre temps pour pouvoir vous relire. Ça vous permettra de voir les fautes d’orthographe qui seraient passé au travers de votre vigilance. Ne vous attachez qu’à la forme et pas au fond. À ce stade, il n’est plus temps de s’apercevoir que tel argument ne tient pas debout ou que vous avez fait fausse route depuis le départ.
Pour éviter de tomber à court de temps, il est important de se tenir à une gestion assez stricte. Personnellement, je me donne 30 minutes pour établir le plan, 15 minutes pour intro/conclusion, 15 minutes de relecture à la fin, ce qui me laisse 2h pour la rédaction.
L’après-midi
Langue vivante, tests de logique et inventaires de personnalité.
Le choix de la langue vivante se fait à votre inscription. L’épreuve consiste en un livret qui vous est fourni contenant les questions, et une feuille où vous noircirez les cases correspondant à vos réponses. J’avais choisi l’anglais, et j’ai trouvé ça simple, de niveau fin de collège-début de lycée. Il s’agit principalement de donner la traduction de mots/phrases, compléter une phrase avec le mot qui convient, trouver la meilleur forme grammaticale selon le contexte…
Les tests de logique se présentent sous la même forme (livret + feuille réponse), et se composent exclusivement de matrices de Raven. À chaque question, un dessin géométrique vous est soumis, auquel il manque un morceau. Puis on vous propose plusieurs morceaux possibles, parmi lesquels vous devez trouver le bon. Il s’agit principalement de tester votre capacité d’observation, mais aussi votre raisonnement logique. Ce n’est pas très compliqué, surtout si vous vous êtes bien entraîné.
Un conseil : ne perdez pas de temps (oui, c’est minuté). Répondez vite si vous savez, passez s’il vous faut plus de 10 secondes pour répondre. Terminez le livret, puis revenez sur les questions que vous aurez passé. Répondez à toutes les questions car vous avez toujours une chance de tomber juste, même par hasard.
Les inventaires de personnalité servent à dresser à profil psychologique. Toujours le même principe (livret + feuille réponse). Les questions qui vous sont posées sont sur vous, vous et vous. Votre réaction face à telle situation, dit-on de vous que vous êtes ci ou ça, pensez-vous être comme ça, etc… Attention, les questions sont souvent très semblables ou reviennent plusieurs fois. C’est normal, on veut voir si vous êtes stable, influençable, sûr de vous…
Ici, pas de réponse juste ou fausse. Répondez sincèrement.
Passer ces épreuves était pour moi une expérience spéciale, c’était la première fois que je passais un concours, et pour le coup j’ai pas choisi le plus petit. L’organisation est à saluer, parce qu’autant de monde au même endroit… le dispo de sécurité était assez impressionnant (beaaaaauuuuuucoup d’uniformes, brigades cynophiles, palpations, inspection des sacs…), mais voilà, c’est un événement qui brasse du monde.
Pour ceux que ça peut impressionner ou décourager de savoir que 15.000 personnes concourent en même temps qu’eux : 15.000 inscrits, ce n’est pas 15.000 présents ! Selon les sources, environ 1/4 des inscrits ne s’est pas présenté.
Pour la session d’octobre 2017, ils gardaient 3.000 candidats pour les épreuves d’admission. J’ai eu le plaisir de savoir que j’en faisais partie le jour de mon anniversaire ^^.
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108 autre(s) réponses
Salut Julien,
Tes billets sont les bienvenus et en intéresseront plus d’un j’en suis absolument certain
Merci pour cette très bonne idée et ton implication en tout cas !
Étape 1 : les épreuves d’admissibilité
C’est le premier volet après l’inscription et la réception de la convocation.
Il s’agit des épreuves qui feront le premier écrémage (conséquent) avant les choses sérieuses.
J’ai passé ces épreuves le 4 octobre 2017 au parc expo de Paris-Nord-Villepinte, et il y avait deux autres centres d’examen (Bordeaux et Grenoble). Il semblerait qu’à l’avenir il y ait davantage de centres d’examen pour les écrits, ce qui est mieux pour ceux qui gèrent moyen leur stress. Imaginez : 15.000 inscrits répartis sur 3 lieux, dont Villepinte où nous étions prévus 8.000… une grande halle où avaient été alignées des tables, réparties en groupes… une sacrée impression en entrant.
ATTENTION
Le retour d’expérience ci-dessous est décrit tel que les épreuves se déroulaient avant les changements prévus pour 2019.
À partir de 2019 inclus, le concours SOG changera pas mal.
Il n’y aura plus qu’une seule session annuelle, et non plus deux.
La composition de culture générale serait a priori conservée comme épreuve d’admissibilité.
Les inventaires de personnalité et les tests psychotechniques devraient être informatisés pour accélérer le traitement des résultats. Il semblerait qu’ils aient lieu en même temps que l’EPG et les entretiens avec le jury et le psy.
Ces changements sont prévus pour remédier à l’allongement des délais d’attente entre les résultats et l’incorporation en école.
(Ces informations sont pour le moment à prendre au conditionnel. Je mettrai à jour quand les choses seront plus précises sur le sujet.)
Passer ces épreuves était pour moi une expérience spéciale, c’était la première fois que je passais un concours, et pour le coup j’ai pas choisi le plus petit
L’organisation est à saluer, parce qu’autant de monde au même endroit… le dispo de sécurité était assez impressionnant (beaaaaauuuuuucoup d’uniformes, brigades cynophiles, palpations, inspection des sacs…), mais voilà, c’est un événement qui brasse du monde.
Pour ceux que ça peut impressionner ou décourager de savoir que 15.000 personnes concourent en même temps qu’eux : 15.000 inscrits, ce n’est pas 15.000 présents ! Selon les sources, environ 1/4 des inscrits ne s’est pas présenté.
Pour la session d’octobre 2017, ils gardaient 3.000 candidats pour les épreuves d’admission. J’ai eu le plaisir de savoir que j’en faisais partie le jour de mon anniversaire ^^.
Bonjour.
Pour les tests de logique tu t’es entraîné avec quel livres? Moi j’ai ceux de France Enseignement, je les trouve super biens. Les exo sont assez difficiles donc j’espere qu’ils seront un peu plus simple au concours. Pareil pour l’anglais, les tests d’entrainement sont assez compliqués alors que tu dis toi, que le jour de l’examen c’est assez basique.
Nous attendons tous avec impatience notre convocation.
J’ai utilisé un livre des éditions ADMAS (« Concours Sous-Officier de Gendarmerie – Tout en un »), mais il n’était pas vraiment à jour par rapport au concours actuel : il proposait des exercices de logique dominos, cartes, calcul, etc…
Pour les matrices, plusieurs sites internet proposent des entraînements gratuits assez utiles.
Pour l’anglais, ce que j’ai pu voir dans mon livre était tout à fait dans le genre de ce qu’on a au concours. Bien sûr, les premières questions du concours sont simples, et la difficulté augmente à mesure qu’on passe de question en question.
Il faut vraiment répondre vite aux questions qui nous semblent simple (et dont on sait la réponse), et revenir ensuite sur celles qui nous demandent plus de réflexion. Encore une fois, je vous encourage à répondre à toutes les questions, même si vous ne savez pas la réponse. Il y a toujours une chance de tomber juste, même par hasard.
Après, c’est vrai aussi que j’ai un bon niveau d’anglais, donc ça explique aussi que j’ai trouvé ça facile, mais honnêtement, ce n’est pas très complexe.
L’attente des résultats est une période stressante
À titre indicatif, ayant passé les écrits le 4 octobre, j’ai eu le résultat le 8 novembre (sur le site https://www.lagendarmerierecrute.fr/ ). Sur les 15.000 inscrits, nous n’étions plus que 3.000 toujours en course.
L’étape suivante c’était donc l’épreuve physique de gendarmerie (EPG) et les entretiens. Convocation reçue, ce serait les 5 et 6 décembre au Centre de Sélection et de Concours (CSC) de Rennes…
Étape 2 : l’Épreuve Physique de Gendarmerie
Bon, on va pas se mentir, s’il fallait être préparé aux écrits, pour l’EPG c’est encore plus vrai. Ne faites surtout pas l’erreur de vous surestimer, ou de sous-estimer le parcours de l’épreuve, parce que sinon vous allez à l’accident (échec ou blessure).
L’EPG consiste en un parcours d’obstacles, une simulation de combat et un transport de charge. Elle est chronométrée pour le parcours et le simulation de combat. Pour le transport de charge, vous avez tout le temps dont vous aurez besoin. Voici le truc en détails.
1. Le parcours
Ça consiste en un circuit de 50m, dont il faudra effectuer 6 tours, soit au total 300m de parcours. Les obstacles sont variés et sollicitent l’ensemble du corps. Voici le parcours en détail.
Le chronomètre démarre au début de l’épreuve de parcours.
Après avoir effectué 6 tours (chaque fois, on nous a annoncé le nombre de tours effectué, et comment chuter – dos ou ventre – après le muret), on enchaîne avec la simulation de combat, elle aussi chronométrée. Le chronomètre n’est pas stoppé !
2. La simulation de combat
Ici, c’est tout une question de technique plus que de force.
Il s’agit de soulever un poids (36kg pour les hommes, 25kg pour les femmes). Le poids repose au sol, est relié à une poulie au mur par un câble, puis une sangle ou une corde.
La simulation est divisée en trois ateliers : la traction, les chutes et la poussée.
Fin du chrono
Ici, vous aurez droit à 1 minute de récupération avant la suite. Utilisez-la pour reprendre votre souffle de manière active : marchez doucement, respirez doucement et amplement, faites ralentir votre cœur. Encore un peu d’effort et vous aurez fini.
3. Le transport de charge
Ici, il est question de soulever et transporter un sac de sable (45kg pour les hommes, 25kg pour les femmes) sur une distance de 15m (7m50 aller, 7m50 retour) et le reposer doucement.
Il ne faut pas lâcher le sac à l’arrivée ! Imaginez que vous transportez une victime d’accident.
Tout est dans la technique, encore une fois. Fléchissez les genoux, soulevez l’une des extrémités du sac, reposez-la sur votre avant-bras en appui sur votre cuisse, puis soulevez de l’autre main le reste du sac et amenez-le sur votre avant-bras. Relevez-vous en soufflant, et c’est parti.
Regardez au loin, respirez, ça sera vite fini. Vous disposez de 3 essais pour réussir, mais je vous conseille de tout faire pour y arriver au premier : à chaque nouvel essai, vous serez encore plus fatigué.
Au CSC de Rennes, nous avons eu deux gendarmes comme jurés, un lieutenant-colonel et un major. Très gentils, ils nous ont parfaitement expliqué le parcours dans le détail, un obstacle après l’autre, avec démonstration et conseils. Ensuite nous avons eu droit à un tour en groupe pour essayer chaque obstacle et en appréhender la difficulté. Puis, nous sommes partis à l’échauffement et les passages ont commencé.
Le temps au chrono vous donne votre note. La note éliminatoire étant moins de 3/20, soit un temps supérieur à 4’30 pour les hommes et 4’40 pour les femmes.
Pour ma part, je ne visais clairement pas une super note, n’étant pas grand sportif. Mais au moins ne pas être éliminé, et peut-être avoir la moyenne, c’était bien.
Au final, j’ai fait un 4’13, soit entre 5 et 6. Bof…
Et autant être honnête, à la fin, j’étais cramé de chez cramé. C’est très cardio, intense, sur un petit laps de temps.
Pour la préparation, il faut mettre l’accent sur le cardio plutôt que l’endurance, en faisant du fractionné. Essayez de vous exercer sur des parcours le plus proche possible de celui de l’EPG, avec les moyens du bord ou en gymnase si vous le pouvez. Ce n’est vraiment pas à prendre à la légère, mais c’est faisable (ben oui sinon y aurait pas des centaines de candidats sélectionnés tous les ans ^^)
Le deuxième jour de cette série d’épreuves, j’étais convoqué pour les entretiens. Là, je vous le dis de suite, c’est vraiment l’épreuve qui fait la différence.
Si l’EPG est soumise à un coefficient 3, l’entretien avec le jury est, lui, coefficient 7 ! Donc même si au sport c’est pas top, rien n’est encore perdu.
Il y a deux entretiens consécutifs.
L’un avec un jury composé de deux gendarmes. Le mien, c’était un maréchal des logis chef de la départementale et un adjudant-chef de la mobile. Mais d’autres ont eu un lieutenant ou un lieutenant-colonel et un major…
Le but est de jauger vos connaissances sur le métier, voir à quel point vous vous êtes informé, évaluer votre motivation, mais aussi de savoir un peu qui vous êtes, quel esprit vous avez… C’est une espèce de mix entre une épreuve de bac et un entretien d’embauche, en fait.
Vous tirez un sujet au hasard parmi plusieurs qui vous sont donnés. Vous avez 10 minutes pour le préparer, isolé, puis vous disposez de 20 minutes d’entretien. Vous restituez ce que vous avez sorti du sujet, puis on vous pose des questions.
Le sujet peut porter sur presque aussi vaste que les sujets de composition de l’écrit. J’ai tiré « Le sport. École de la vie ? », et je n’en étais pas mécontent. Je pense avoir dit un maximum de chose, car on ne m’a pas posé de questions dessus. Puis on a évoqué plein de choses. Mon âge (j’ai 34 ans), où je me voyais dans 10 ans, quel corps de la gendarmerie j’aimerais intégrer (mobile, départementale, GR), quels métiers de la GN m’intéresseraient, pourquoi la GN et pas la PN, quels sont les avantages du métier, ses contraintes, pourquoi moi plus qu’un autre… Je pense leur avoir fait bonne impression sur ma motivation et mes informations sur la GN. J’ai vraiment un bon ressenti de cette épreuve.
Pour finir, un entretien avec un psychologue. Ici, il s’agit de dresser un profil et de déterminer si ce profil est compatible avec la fonction. Mais il ne s’agit pas juste de savoir si on peut ou pas vous confier un uniforme et une arme, mais aussi ce qui vous touche, si vous êtes stable, si vous êtes calme ou impulsif, si vous acceptez d’intégrer une chaîne hiérarchique, les moments de votre vie qui ont pu vous perturber, votre parcours personnel, professionnel, les choix que vous avez fait, pourquoi vous les avez fait…
Ici, c’est vraiment difficile d’avoir une appréciation de ce qu’on a pu dire. C’est un psy, quoi, il analyse tout ce qu’on dit, la façon dont on le dit… et en même temps il faut pas y aller avec ça en tête, sinon ça sera tout sauf spontané et naturel, et ça se verra… C’est pas évident. Et surtout, se livrer à un inconnu quand on n’a jamais eu à le faire… Bref, je ne sais pas quoi en penser, alors on verra.
Le psy recoupe ça avec le profil dressé par les inventaires de personnalité. Puis il rend un avis, qui peut être favorable, défavorable ou mitigé. J’imagine (sans certitude) qu’un avis mitigé demande un examen plus approfondi des notes données aux autres épreuves, et qu’un favorable sera décisif. Le défavorable… bon ben on a compris, quoi x)
Voilà un peu où j’en suis. J’aurai les résultats d’ici deux semaines encore. C’est un peu long. Et après ça, il y aura encore la visite médicale (on en parlera mieux si je vais jusque là), et après encore l’attente de la fameuse lettre qui m’informera de l’incorporation… Que d’attente !
Si vous avez des questions, j’y répondrai avec plaisir. Et sinon, rendez-vous le 14 février pour savoir ce que ça aura donné
Salut à vous qui suivez ce fil.,
Je sais pas ce que j’ai raconté dans la fin de mon dernier post, mais j’ai parlé de résultats le 14 février, alors que c’est…AUJOURD’HUI !!!
Donc, journée assez intense en stress, sachant que la commission de décision se tenait à partir de 13h30 et que les résultats étaient attendus à partir de 18h. Autant vous dire que j’étais une pelote de nerfs.
Alors, normalement, je devrais pas savoir, puisque la liste n’a pas encore été publiée sur le site officiel (et à l’heure où je rédige ces lignes, le site est down… on se demande bien pourquoi…), MAIS… à l’heure d’internet et des réseaux sociaux, quelques bonnes âmes qui ont accès à l’intranet gendarme ont publié des captures d’écran, puis un .pdf de la décision.
Et il se trouve que je fais partie des 792 admis !!!
Assez bien classé, même, car (si la liste est présentée par ordre décroissant des notes) je suis en 153ème.
Je rappelle pour info que j’ai eu une note entre 5 et 6 au sport, et que donc il est possible d’être admis en cartonnant ailleurs. Pour le détail, il me faudra encore patienter entre 15 jours et 1 mois pour avoir mes notes, mais voilà, c’est fait…
Prochaine étape : la Visite Médicale… un peu redoutée, car c’est une dernière occasion de se voir refoulé, après tant d’efforts, d’attente et de stress… mais on reste confiant. Et ensuite, la dernière ligne droite, l’attente de la tant désirée lettre, celle qui me donnera la date à laquelle j’effectuerai ma journée d’incorporation.
BRAVO Julien ! Toutes mes félicitations, je suis très content pour toi, tu es super bien classé la vache :o
Merci !
Ouais, t’as vu ça, en sachant que j’ai tapé entre 5 et 6 au sport, j’ai un peu hâte de voir le reste des notes…
Oui c’est top, il y en a plein qui passent en ayant des notes merdiques au sport. Quand tu vois que l’oral est coefficient 7 ou 8 alors que le sport est coefficient 2… Il n’y a pas photo, le principal c’est de ne pas être éliminé au sport