15 questions que le jury du concours SOG peut poser (et nos explications !)

Article mis à jour le 16/10/2023.

L’épreuve de l’entretien devant le jury est une épreuve qui est redoutée par une partie des candidats. À quelle sauce vais-je être mangé ? Ai-je les capacités pour affronter cette épreuve ?

La réponse est oui ! Mais avec de la préparation. Évidemment. Anticipe les questions qui peuvent t’être posée. Fait la liste de tes qualités, mais également de tes défauts. Et met un point d’orgue à particulièrement soigner ton CV.

Voici 15 questions couramment posées lors de l’entretien avec le jury lors de la phase d’admission du concours de sous-officier de gendarmerie :

• Quel fait récent d’actualité a retenu votre attention ?

La connaissance de l’actualité est importante pour un gendarme. Tiens-toi informé notamment des changements législatifs (réforme de la procédure pénale par exemple). Dans le choix d’un fait d’actualité, sens-toi libre, mais sache en parler et sois prêt à défendre une opinion personnelle.

• Pourquoi avoir choisi la gendarmerie ?

Toutes les motivations peuvent être légitimes. Elles dépendent des personnalités et des parcours.

• Avez-vous des activités associatives ?

Le sens du service est l’un des engagements forts de la gendarmerie nationale. Si tu as des activités associatives qui sont tournées vers l’aide à autrui, c’est ton moment !

• Quelles sont vos qualités ?

Le jury attend en retour une certaine honnêteté intellectuelle et une capacité à réfléchir sur toi-même. Pour répondre le mieux possible à cette question, tu dois avant tout étudier le métier de gendarme afin de déterminer quelles sont les qualités les plus adaptées.

• Quels sont vos défauts ?

Évidemment ! Si on te pose la question des qualités, la suivante porte sur les défauts. La réponse à éviter : « Je ne pense pas avoir de défauts ». Quoi qu’il en soit, mieux vaut toujours présenter les informations sous un angle positif. Dis « Je suis trop rigoureux » plutôt que « Je n’aime pas le laxisme », « Je suis jusqu’au-boutiste » plutôt que « Je suis entêtée » ou encore « Je suis perfectionniste » plutôt que « Je suis maniaque », etc.

• Quelle carrière envisagez-vous au sein de la gendarmerie ?

Ne prévois pas nécessairement un plan de carrière tout tracé pour répondre à cette question. Reste simple et modeste, sans oublier que l’accès aux services spécialisés tels que le GIGN est particulièrement exigeant.

• Si vous échouez au concours de gendarme, qu’allez-vous faire ?

Réponds avec franchise. Garde à l’esprit que tu dois rester motivé.

• Si en sortie d’école, vous êtes affecté en gendarmerie mobile alors que vous souhaitiez servir en départementale, que faites-vous ?

Ce sont des choses qui arrivent. En fin de scolarité, on n’obtient pas forcément le poste que l’on convoite. Le jury cherche à savoir si tu seras amené à démissionner face à la première contrariété. Au contraire, mets en avant ta motivation à atteindre ton objectif : la première affectation en gendarmerie n’est pas définitive et il existe des possibilités pour changer de subdivision d’arme.

• Quelle est votre situation familiale ?

Peu importe au jury que tu vives avec ou sans la bague au doigt. En fait, ils cherchent à cerner la place qu’occupe le travail dans ta vie et notamment si ta famille est prête à te suivre dans ton nouvel engagement.

• Quelle est la profession de votre conjoint ?

Pour le jury, il importe avant tout de savoir si le travail du conjoint ou de la conjointe peut être un frein à la mobilité du couple. En gendarmerie, la montée en grade passe par des affectations dans différentes régions. Il s’agit de montrer que ton couple a bien intégré ces contraintes.

• Êtes-vous prêt à servir n’importe où en France ?

Tu dois être prêt à quitter ta région d’origine et à connaître plusieurs mutations au cours de ta carrière.

• Que faites-vous si vous n’approuvez pas un ordre reçu ?

Donne une réponse personnelle et sois prêt à la défendre.

• Vous arrive-t-il de prendre des risques ?

Réponds franchement à cette question. N’oublie pas que l’engagement d’un gendarme implique souvent la prise de risque.

• Aimez-vous la vitesse ?

La sécurité routière est une mission essentielle de la gendarmerie nationale. La gendarmerie ne recherche pas des fous du volant. Mais pour aller sur une intervention qui requiert ton intervention en urgence, il ne faudra pas non plus avoir peur d’appuyer sur l’accélérateur. Trouve le juste milieu dans ta réponse.

• Pourquoi retenir votre candidature plutôt que celle d’un autre ?

Un grand classique dans les entretiens de recrutement. Cherche ce qui te permet de te démarquer des autres candidats (qualités, parcours, compétences…).

Ces 15 questions sont un court extrait du contenu que tu peux retrouver sur Prépa, notre plateforme pour préparer le concours de sous-officier de gendarmerie. Retrouves-y 85 autres questions que le jury peut être amené à te poser et nos conseils pour y répondre efficacement.