Ouverture de place en ESOG

Bonjour à tous.
Je sais que c’est un sujet qui intéresse beaucoup de personne avant même l’arrivée en école :wink:
Alors voici un petit point d’éclaircissement suite à ce que j’ai appris en école.

Déjà, l’ouverture n’est plus à la charge de l’eg (hormis cas particulier), c’est la dg qui s’en charge directement.
On a eu une feuille un peu avant le bilan final avec tous les élèves pacsés ou mariés AVEC UN GENDARME pour vérifier les infos (nom, nigend et unité du conjoint).
Une fois toutes les infos validées, la compagnie renvoie ce document à la dg qui les prends en compte dans la liste des places qui vont être émises.

Ces places ouvertes ne sont ABSOLUMENT PAS RÉSERVÉES à l’eg qui en a permis l’ouverture. Seules les places pour compétences particulières sont nominatives.
Ce qui veut dire que si vous voulez être sûr d’avoir votre place, il faut être très bien classé . Bon les coups de chances ça arrive aussi mais vaut mieux ne pas compter que sur ça​:sweat_smile:

Bon jusque là les choses sont assez simples, c’est après qu’il y a quelques subtilités… je vais essayer d’être la plus claire possible.

-Pour bénéficier du rapprochement sans difficulté, c’est la géographie qui prime sur la subdivision.
Par exemple, si vous voulez la gd mais que votre place est prise, vous devez choisir la région gm qui correspond à celle de gd que vous vouliez. Et inversement.
Une fois que vous avez la bonne région (gd ou gm), vous aurez juste à faire un cr pour demander à occuper le même logement et votre conjoint également.

-La fameuse sortie de classement n’est possible que s’il n’y a plus aucune place dans la région voulue. C’est-à-dire plus de place en gd, ni en gm.
À ce moment vous aurez votre petite phrase à réciter pour faire la 3600.
Par exemple, quelqu’un qui veut la paca pourra faire la sortie seulement s’il n’y a plus de place en paca (gd) et zone sud (gm).
À ce moment là vous aurez à remplir l’annexe 1 de la circulaire.

-Autre possibilité, ne pas prendre de place dans la région du conjoint.
Par exemple, quelqu’un qui ne veut pas du tout la mobile alors qu’il reste une place dans la région du conjoint ou quelqu’un qui n’a pas spécialement envie d’aller dans la région du conjoint et qui du coup prend une place ailleurs.
Dans ce cas, il y aura l’annexe 3 de la circulaire à remplir.

Voilà j’espère avoir bien expliqué la chose pour éviter que cette question revienne 15 fois par an sur le forum​:stuck_out_tongue_winking_eye::joy:

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Si l’on est pacsé, il y a une place qui s’ouvre dans la région où l’on vit?
Je pensais que c’était uniquement pour les mariages.

Non non !
En théorie, il y a effectivement une place qui est créée ! Ceci fonctionne pour les personnes mariées mais aussi pour les pacsées.

Par contre, comme l’explique bien l’auteur du post, il n’y a aucune garantie que tu l’obtienne à l’issu de l’ESOG… :sweat_smile:

Si l’on est pacsé ou marié avec un ou une gendarme, la nuance est importante

Ah oui bien vu j’ai oublié de le préciser je le rajoute de suite

Donc si le conjoint/mari n’est pas gendarme mais est dans une autre armée le rapprochement n’est pas possible ? C’est avéré où personne n’a demandé jusqu’à maintenant ?

Je crois que ce n’est pas possible enfin pas en sortie d’école du moins.

En fin de compte la place est crée, mais tu l’as si t’es classé favorablement par rapport à celle-ci.
Conclusion, par la loi des probabilités, la répartition des places se fait en fonction des besoins des régions.
Après : sans satisfaction: remplir les papiers de demande.
Et puis, ne sommes nous pas tous mariés avec la Gendarmerie?

J’ai une camarade de promo qui était pacsé avec un militaire. Ça n’a pas ouvert de place, elle a réussi à prendre une place GM région est et a été mise à 3h de son conjoint. Donc ça n’a pas vraiment l’air d’être pris en compte^^

Cette gestion rentre en compte uniquement pour les militaires de la gendarmerie
Voici le deuxième paragraphe du préambule de la circulaire:
La présente circulaire, après avoir précisé les principes généraux qui prévalent en matière de rapprochement de conjoints (1), fixe les règles de gestion qui sont applicables aux élèves-gendarmes, élèves sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale (CSTAGN) lorsqu’ils sont en cours de formation initiale et sont mariés ou en instance de l’être, ou liés par un PACS (2), lorsque le couple formé par un élève-gendarme ou un élève-sous-officier CSTAGN comporte un sous-officier ou un volontaire dans les armées en service au sein de la gendarmerie nationale affecté en unité (3), lorsque le couple compte au moins un officier (4), et prévoit les cas où l’un d’entre eux ou les deux fait (font) l’objet d’une mobilité géographique (5).

Merci, je trouve ça dommage que la gendarmerie reste dans son petit cercle alors que c’est assez commun des couples de militaire qui ne sont pas de la même arme
Bon et bien si j’ai le prochain concours j’aurais plus qu’à prier pour avoir une place dans la région de mon mari :laughing:

Apres si on ouvrait à tout le monde, bah les célibataires l’auraient bien voilà hein … limite un classement servirait à rien à force si tout les PACS et mariage entre gendarme et civil, militaire ect… étaient prit en compte pour l’ouverture des places.
Ça serait pas vraiment équitable, limite ça serait enfoncer le clou du fait d’être célibataire :rofl:

Après, si certains ont des situations particulières avec des conjoints dont la mobilité est réduite (en cours de formation, dans l’AT …). Si vous arrivez à avoir votre région ou celle d’à côté rapprochez vous des assistantes sociales en école. Elle peuvent mettre un « mot » sur votre dossier si elles estiment que vous avez un motif valable et parfois ça permet d’être un peu moins loin.

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Je suis d’accord Pauline mais quand ton époux ne peux pas être muté à cause de sa spécialité bah au final c’est toi qui te fait avoir :joy:

Tout à fait d’accord, à quoi bon faire un classement si pour traiter que des cas particuliers qui sont du « domaines du privé » (être ou ne pas être avec quelqu’un est un choix personnel qu’il soit circonstancielle ou volontaire) . Je ne veux pas dire qu’il ne faille pas faciliter les choses, mais il ne faut pas qu’il y ait des différences de traitement entre militaires de la gendarmerie, on aboutirait vite à une situation de "passe droits " qui aurait tendance à rendre caduque le classement et sa finalité de pousser les ESOG de se dépasser.
Après une fois dans la carrière dans le cadre de mutation, c’est différent.

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C’est le cas de tous les couples, ils doivent faire converger leur lieu de vie, cela quelque soit les métiers. C’est pas toujours facile et les débuts de carrières , situation en construction, ne facilitent pas cette organisation d’ordre personnel.
Mais en fin de carrière, on retrouve les mêmes configurations pour d’autres raisons, suite aux mutations obligatoires, les solutions étant plus restreintes, il y a pas mal de célibataires géo.
A chaque période de sa vie les intérêts et les envies changent.
Dur Dur de satisfaire tout le monde d’autant plus que les solutions soit n’existent pas soient pénalisent quelqu’un d’autre ou encore n’est qu’un compromis qui ne satisfait pas les individus.

Ce n’est pas à la gendarmerie de s’adapter à nous mais à nous de nous adapter à la gendarmerie…

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Après comme dit précédement, une ouverture de place ne garantit pas l’obtention de celle ci, mais cela donne une chance de retrouver son conjoint. Je me doute que cela doit arriver, au moment de l’annonce des différentes places, de ne pas en avoir dans sa région ou bien proche de lieu d’habitation.

Je pense que si on regarde l’ouverture de poste d’une cie à une autre , on retrouvera à peu de choses près la même répartition de postes par région principalement et subdivision accessoirement (là ça dépend peut être aussi un peu des moments).
Par conséquent, c’est la grande illusion de croire que pour la sortie d’école des postes sont déterminés en considération de la situation des conjoints… :rofl:

Ha non, et je peux vous dire que pour avoir eu une amie à qui s’est arrivée, elle l’a très mal vécue qu’on lui prenne la place qu’elle avait ouverte, elle a dit qu’elle aurait préféré qu’elle n’existe pas.