Hésitation, regret, doute en école

Bonjour tous le monde, j’aborde un sujet délicat pour ma part. Concernant l’école qui est ma situation actuelle.
Entré en école depuis 2 mois. Je vie très mal cette situation.

L’éloignement de mes proches, de ma copine. Le fait d’avoir tous quitté avant de partir, l’arrêt de ma passion. Mais aussi l’école qui ne me déplaît pas, mais disons que j’aime 30% de la formation, le reste je n’accroche pas.

Voilà tous ces trucs me font passer de mauvais moment, où je me demande, je doute : si c’est bien le métier que je veux, si cela va me plaire, si je serais un bon Gendarme.
Depuis que je suis en école, tous les côtés négatif du métier remonte, les horaires, les contraintes, les risques ( avec l’actualité). Tous ces contraintes me font oublié et chamboule mes idées que j’avais a propos du métier de gendarme.

Je tiens aussi à signaler que j’ai un BTS assistant de gestion, je me dis que j’aurais pu être dans un bureau, avec mes weekend et ce qui va avec.

Enfin voilà j’ai perdu ma motivation de début d’incorporation. La situation du Covid y fait peut être aussi. On rentre et rentrera quasiment pas chez nous

Bref que diriez vous a un élève gendarme démotivé ? Avoir tous ces regrets, est il un signe que c’est pas la bonne voie que j’ai pris, c’est une question que je me pose et je ne trouve pas la réponse…

Quel est vôtre avis sur votre expérience de gendarme, avez vous eu des regrets ? Auriez vous préférez faire ce que vous avez appris durant vos études ? Où c’est tous le contraire, pour rien au monde vous ne changerez de métier ?

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Honnêtement, j’ai détestée l’école, probablement la pire expérience de ma vie, néanmoins l’opérationnel et l’école n’a strictement rien avoir. Tiens le coup, être gendarme est exigeant mais exaltant !

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Personnellement je n’ai pas fait l’école de gendarmerie mais les formations militaires je connais bien il me semble que l’école de sous off le début de formation les 3 premiers mois c’est de la formation militaire pur et dur ce qui n’est pas le plus passionnant après c’est toujours compliqué l’école mais ça en vaut la peine :wink:

Après je ne sais pas exactement comment sont les 3.mois de formation militaire que vous avez (j’ai posé une voie de changement d’armée moi donc si c’est accepté vu que je suis déjà militaire je ne ferais que la formation gendarmerie en école)

Mais si c’est vraiment cet aspect là que tu n’aime pas c’est un mauvais moment à passer fait comme j’avais fait tu pose le cerveau la journée quand tu faitque du militaire et tu le reprend le soir :joy:

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Essai de prendre du recul et d’identifier les éléments déplaisants qui sont susceptibles de disparaître une fois sur le terrain. Par exemple l’éloignement de tes proches et les week-ends a travailler persisteront très certainement après l’école. Cependant les lever de drapeaux à 7h et les tig ne sont pas obligatoires tous les jours en unités et heureusement :joy: L’école et le terrain sont très différents et une chose est sûre tu en baveras beaucoup plus les prochains mois qu’en plusieurs années de terrain mais c’est à toi de décider si tu es prêt à accepter les désavantages « persistants » du métier.

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Je pense que c’est mon cas aussi, retourner a l’école ne doit pas me plaire. Surtout les premiers mois, tournés + militaire ( période kaki)
Savoir que je ne suis pas seul me conforte dans mon envie d’être vite sur le terrain.

C’est clair que les lever de drapeaux et les tig ne font pas parti des choses positives que je retiendrai de ma formation :grin:

La période bleu me plaira sûrement +

Ne pas avoir de weekend ne me dérange pas, c’était ça quand j’étais civil. Ce qui est dur c’est de perdre son chez sois, ses habitudes pendant 7 mois.
De retourner dans une routine, réveil, cours/cds, révision, dodo

Ce qui me rassure c’est que pour l’instant personne ne me dit, l’école je n’ai pas aimé et arrivé dans mon unité, c’était la même chose

Pour débuter, tu as le droit de douter, de regretter.

Le positif ? Tu te remets en question. Ce qui est déjà un bon point car ça veut dire que tu ne te laisses pas abattre. Puis, tu demandes des avis, des conseils, preuve que tu es ouvert à la discussion et donc à la réflexion.

La situation est extrêmement difficile, c’est un fait. Cependant, tu as eu ce concours si difficile et tu as passé ta VM pour avoir le graal : la porte ouverte au métier de gendarme.

Oui tu aurais pu avoir des semaines cadrées en horaires, avec des we en famille, entre amis.

Je ne sais pas l’âge que tu as mais je vais te donner ma propre expérience :
Bac, puis fac, expérience Armée puis remise en question pour reprendre une formation avec les 3 diplômes qu’elle demande en poche mais difficilement compatible avec l’armée. Déçue, je choisi la voie de la facilité : horaires cadrés, we plus ou moins. Mais voilà, mariée, 1 enfant et 14 ans plus tard, l’appelle de l’institution est trop forte. Je me remets au concours, que je rate une première fois, puis je l’ai à nouveau repassé cette année, et désormais attente de résultats. Si j’échoue encore je retenterai à nouveau.

Pourquoi je te dis ça ?! Tout simplement parce que si tu es là, ce n’est pas par hasard. Bien sûr l’éloignement est difficile, la militarité est difficile et les montagnes russes émotionnelles rythment ton quotidien actuel. Mais justement, prends le temps de surmonter chaque obstacle étape par étape. Ne te focalise par que sur ça. Cherche le positif, entoure toi de tes camarades.

Dans tous les cas, ne prends pas de décisions sur une pente descendante de ces montagnes russes.

J’ajouterai que cette période de fêtes apportent bien souvent morosité.

Pense à la satisfaction que tu auras quand tu auras fini ces 3 premiers mois… Et qu’on te vissera ce calot sur la tête…! Essai de te fixer donc plusieurs objectifs voire échéance pour te permettre d’aller de l’avant et non de tourner en rond.

Mon post pourra te paraître un peu philo mais s’il peut t’aider…

Pour répondre à ta question, c’est que je te dirai si nous étions camarades de Cie et que tu étais face à moi.

Bon courage en tous cas

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L’école et l’opérationnel est totalement différente après rappelle-toi d’une seule chose rappelle-toi ce dont pourquoi tu t’es engagé

Ton post est génial, tu as raison sur toute la ligne ! Ça fait plaisir à lire. J’ai 22 ans

C’est sur que c’est des montagnes russes la formation, tu passes de moments de fou rire, à en position pompe sur le goudron trempé, à des cours captivant, ou d’autres moments ennuyants.

Oui aucune décision sans réflexion, c’est juste que je suis une personne qui me donne tous le temps à 100% dans ce que je fais. Et voir que je doute quelques moments, ça me fais réfléchir. Alors que ça n’enlève en aucun cas : que ce métier est sûrement le seul qui me convient, métier auquel je réfléchis depuis le collège et devant chaque soir devant les émissions.

Je me suis égaré, faut que je me focalise sur les points positifs, ceux qui me donnent envie de faire ce métier. C’est cette situation, Covid/nouvelle vie/éloignement, qui me semblait au départ ne pas être un obstacle mais qui s’avère être plus compliqué que la formation en elle même.

Oui le calot approche !!

En tous cas merci pour ton commentaire, de très bons conseils !

Je croise les doigts pour toi :crossed_fingers:

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Personnellement la gendarmerie est une vocation pour ma part, étant fille de gendarme je connaissais déjà toutes les contraintes ect… Et pourtant j’ai détesté l’école… Surtout la période kakie où je l’ai vraiment subit tellement je n’aimais pas ça.
La période bleue est plus intéressante et plus cool généralement, les cadres commencent à être plus cools si vous ne faites pas n’importe quoi évidemment.

Comme il a été dit plus haut, l’école et le terrain, cela n’a strictement rien à voir et en toute honnêteté personnellement, j’ai l’impression que ce qu’on a apprit à l’école ne me sert à rien sur le terrain. Y’a rien de mieux que le terrain pour se former de toute manière.

Après oui, si t’es questions continuent sur la période bleue cela ne sert à rien peut-être de continuer… Va en parler à ton commandant de peloton ( certains vont peut-être dire que je t’encourage pas ect…) mais c’est la réalité, si tu ne te sens pas accepter les contraintes du métier c’est que ce n’est pas pour toi… Nous sommes sur le terrain depuis Juillet ma compagnie et déjà 2 arrêtent et pourtant c’est des anciens GAV’S en plus mais cela ne leur plaît plus… Et ça ne sert à rien de s’enfoncer dans un burn out si le métier te déplaît…

Attend de voir si ce n’est pas juste un passage à vide car à l’école tu vas en connaître beaucoup et si cela ne passe pas, va en parler à ton commandant de peloton.

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Merci pour ton retour.
Je pense que c’est la période kaki, qui me plaît sans +. La période bleu devrait plus me plaire. Je vois que je ne suis pas le seul, a ne pas aimer ces premiers mois kaki.

Un gendarme, m’a aussi dit que l’école et le terrain rien à voir. Une fois en unité il faut « quasi » tous ré apprendre, d’une manière différente…

Oui je comprends. Je pense que c’est un mauvais passage.

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Beaucoup n’aiment pas la période kaki et encore plus quand on l’a fait l’hiver, ça rajoute un truc :joy:

Oui, il faudra se faire à ta brigade, comment eux, ils travaillent ect… Et des choses que je ne comprenaient pas à l’école car on passait hyper vite dessus, une fois sur le terrain on se rend compte que c’est très simple c’est juste qu’à l’école, ça va vite, on a le cerveau en fusion, on est épuisé et on arrive pas forcément à tout bien assimilé, on recrache juste bêtement sans forcément comprendre ce qu’on vient de faire.

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Salut

Ce qui a été dit plus haut je n’y reviens pas, mes camarades ont tout a fait raison.

Je ne veux pas te forcer à rester dans l’institution (on va éviter les burn-out…) mais, si tu penses à cette vocation depuis le collège ce n’est pas pour rien ne l’oublie pas.

C’est le côté militaire qui semble te déranger pourtant tu as choisi la gendarmerie. Pourquoi pas la police par exemple ? Parce que ce n’est pas militaire, moins strict ?
Remémore toi pourquoi tu as choisi la gendarmerie et pas autre chose.
Après oui ça reste l’école et attends d’entrer en période bleue tu vas peut être te plaire davantage.

En attendant, mon conseil est de ne pas te relâcher dans le cas où tu n’abandonnes pas, et faire partie des meilleurs pour l’affectation. Ça pourrait être un cercle vicieux si tu vois ce que je veux dire.

Bon courage !

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Salut,
Effectivement il y a une petite différence entre le terrain et l’école. Déjà sur les inter on ne peut pas tout prévoir… mais pas en mauvais présage. C’est surtout que tu vas devoir t’adapter aux sous-off avec lesquels tu vas travailler. Certains prennent plus ou moins de mauvaises habitudes (à toi de ne pas te laisser tenter et faire pareil). Par exemple, tu verras que certains ne portent pas leur GPB, ils le déposent sur le siège arrière et le mettent en fonction des interventions qui sont données. On te dira de ne pas tutoyer, on te donnera des façons d’aborder les gens sur une inter, l’organisation contrôle/appui/protection, ce ne sera jamais comme on te l’apprend.

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Salut, ton inquietude est normale car desirer une une chose et le faire est totalement différent. Je n’ai aucun rapport avec la gendarmerie, j’ai juste echoue 2 fois a l’écris :sleepy: mais étant SPV les formations sont plus ou moins difficiles mentalement « les cadres qui aiment bien mettre la pression » et en fonction des personnes avec qui tu es… D’après mes connaissances il y a des parties chiante et apres cest du bonheur. Accroche toi même si cest pénible et rappel toi pourquoi tu as voulu faire ça même si l’actualité est difficile en ce moment.

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Il est humain de douter, c’est sûr que faire 8h-12h 14h-18h au chaud avec tous les week ends libres est tentant, ca fait 10 ans que je le fais ( plus ou moins niveau horaires…) et j’en peux plus, je m’ennuie à mourir
Les horaires de bureau ca va bien 5 minutes mais c’est la routine, je ne me vois pas faire ca encore 30 ans

Il faut peser le pour et le contre, de plus pendant la période kaki tout est fait pour faire douter les élèves pour qu’ils craquent, sois fort c’est qu’un mauvais moment à passer

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Tu as tout a fait raison en fait, le métier de gendarme n’a aucune routine !!

Oui une fois le bivouac passé ça ira mieux, déjà les cadres commencent à être moins sévère et + détente. Bivouac semaine prochaine :wink:

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Salut,

Je pense que tout a été dit plus haut, je ne connais pas de gendarmes qui gardent forcément un bon souvenir de l’école, tu en baves: fatigue, éloignement familial/conjugal, le stresse pour les affectations… autant de facteurs qui te font douter.

Honnêtement une fois en unité le climat n’est plus le même et tu exerceras le métier qui t’as poussé à passer le concours. Tu retrouveras ta compagne et, je te le souhaite, ta famille si tu es bien classé.

Courage, encore quelques mois difficiles et c’est terminé. Quelques mois c’est rien dans une vie.

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Ah bon ? déjà 2 personnes de ta compagnie comptent quitter la gendarmerie ? Je ne pensais pas que c’était possible de quitter au bout de 5 mois d’affectation avec l’engagement. :thinking:

Tu peux quitter a n’importe quel moment en réalité.
Mais dès que tu signes ton monogalon c’est un petit peu plus compliqué et long que quand tu es EG

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