j’ai intégré récemment mon unité d’affectation (un PMO), et un poste me file un sacré stress…: le planton!
j’ai pu y faire un essai sur un coup de téléphone, que mon chef s’est chargé de le terminer car ca allait plus vite, avant de devoir partir en urgence pour raisons médicales et donc ne pas terminer ma journée sur cette activté…
c’est un poste que je redoute, que malgré les explications je panique à chaque sonnerie et perd tous mes moyens…
Le planton, c’est le patron. Si tu dois envoyer du monde en intervention, c’est comme ça, et si ça leur plait pas, c’est pareil. C’est pas évident, surtout si c’est du gradé dehors, mais c’est comme ça. Avec la pratique, tu auras moins de mal à gérer les priorités et à juger ce qui mérite un inter ou pas.
Le planton, c’est lui qui va encaisser le stress, la peur ou l’énervement de l’appelant. C’est donc très important de bien garder ton calme, parce que c’est ce qui va conditionner la façon dont l’appelant va te délivrer le renseignement.
Maintenant, tu appliques ce que tu as appris en école. Le planton, c’est vraiment THE poste où une attitude 100% scolaire ne te portera jamais préjudice.
Si la situation fait que c’est une urgence absolue et que tu préfères envoyer ta patrouille rapidement, tu prends le minimum de rens (quoi, où, comment, combien) et un numéro de téléphone. Ca te permet de revenir vers l’appelant pour prendre calmement le reste des rens.
Sachant que plus tu as de renseignement précis, plus la patrouille va pouvoir intervenir en sécurité (le mieux possible en tous cas).
Ca c’est pour les bases, après il a évidemment tous les petits bonus propres à chaque unité, et que tu apprendras au fur et à mesure.
le problème c’est qu’en école de GAV on a fait quasi pas de cours sur le planton (vite fait sur l’accueil physique) et ZERO cours sur les ordinateurs et logiciels gendarmerie, donc quand on m’appelle a part écouter je ne sais pas quoi faire, ou, quand, comment, ou trouvé les infos et réponses sur les logiciels…
Tu as fais 3 mois ou 5 semaines de formation @sarahfrss ?
Si tu ne sais pas utiliser les logiciels il n’y a pas de mystère, il va falloir que tu demandes à ce qu’on te montre.
Concernant le planton, tu as des fiches reflexes qui sont dispos sur l’intranet. Elles sont fait exprès pour les GAV et elles sont pas mal, plutôt bien détaillées, n’hésite pas à fouiner pour les trouver.
j’ai eu 5 semaines de formation, j’en ressors tout juste, j’ai commencé dans mon unité lundi et malheureusement j’ai un arret de travail pour raisons médicales…
le problème étant que pour les logiciels on me montre une fois TRES rapidement et on considère comme acquis…
j’ai peur de rester bloquer sur l’appel, de ne pas savoir quoi faire, quoi dire, que si il s’agit d’une urgence d’etre en panique totale sans pareil savoir quoi faire…
J’ai fais 5 semaines de formation, je suis en unité depuis 4 mois.
Le planton c’est ma deuxième activité après les PAM. Je suis dans une unité à 50 (Anciennement Police), tu gère l’accueil des gens, les différentes lignes téléphoniques, la radio, les inters (Souvent 2 ou 3 en attente et j’en suis pas mort )
Au début tu as un peu de stress devant BDSP mais ca va aller, personne n’est mort de cela. Reste calme, oublie pas que tu es la pour rassurer les gens et tu vas écouter la misère social alors évite d’être trop désagréable avec les clients. Mais soit direct.
Tu envois tes PAM sur l’inter, tu rend compte et si tu as un doute tu rend compte. Prend le plus de détail possible pour faire une belle fiche. Plus il y a de renseignement, moins les PAMI ont de surprise.
Et dans 2 mois tu appelleras le PSIG à la Radio comme une grande. Aller courage !!!
Je comprends que ça te stresse, car en effet la formation est courte, surtout en EGAV, et il faut aller à l’essentiel.
Mais ne t’inquiète pas, comme tu entendras souvent en gendarmerie : on n’est jamais tout seul
Si tu as une difficulté, tu trouveras toujours quelqu’un pour te venir en aide. Après tout, on a tous dû débuter un jour, et il a bien fallu qu’on apprenne.
La seule fois où j’ai vu un GAV planton, il y avait un sous-off pour gérer derrière. (A deux ce n’est pas qu’en patrouille.)
Après tant qu’on ne lui demande pas de faire l’OPJ en plus.
Je prend mon exemple, oui il y a un sous-off qui prend les plaintes + 1 GAV(ou sous off) qui fait accueil physique / Tout venant / Radio / Téléphone / Gérer les PAMI (Envoyer sur verifs / Signaler les inter en attente etc)
après je suis en PMO donc le planton est nettement différent qu’en brigade… mais la pauvre heure que j’y ai passé avant de partir on m’y a laissée quasiment seule
(Dans le seul PMO où je suis allé, il n’y avait pas de renvoi au CORG, donc ligne envoyée au logement le reste du temps…)
De toute façon il ne faut pas oublier une chose, tu as toujours au moins un téléphone libre près de toi (portable…). Tu peux toujours appeler un supérieur, un camarade ou le CORG.
TU N’ES JAMAIS SEULE (pas forcément dans l’instant ou physiquement, mais tu n’es jamais seule).
Si vraiment tu n’as pas d’autres choix (urgence avec difficultés à communiquer par exemple), le CORG est spécialisé dans ce domaine, il pourront t’aider. Dans une situation normale, tu as des camarades et supérieurs.
Parfois le planton n’est pas parfaitement réussit, parfois il y a des oublis dans la communication, c’est comme ça. Mais l’important c’est que tu t’entraînes et que tu pratiques, afin que cela arrive le moins possible.
Tout arrive au CORG ou au centre d’appel de la police nationale si tu es trop proche d’une zone police.
Pour se retrouver au téléphone avec un planton, il faut avoir fait le numéro complet de l’unité.
Les appels 17 sont les plus difficiles à gérer, et ce sont les corgistes qui en sont les spécialistes.
Derrière peut se mettre en place toute une logistique au niveau départemental, avec des effectifs et des écrits à gérer. Le planton n’a qu’un téléphone, son portable, la radio et un ordi, il n’a pas une vue d’ensemble.
Ok c’était bien ce que je pensais, et comme vous parliez d’appels d’urgences ça me semblait bizarre.
Je comprends qu’il arrive parfois que certaines personnes « préfèrent » faire le numéro direct pour « être sûr » de tomber au bon endroit, ou par peur de déranger un service d’urgence pour leur petits problèmes, mais dans les cas où l’urgence nous « dépasse » on ne peut pas renvoyer l’appel vers le centre d’appel dédié ?
Certains ne souhaitent pas appeler le CORG pour diverses raisons, c’est leur droit même si ce n’est pas forcément le plus efficace.
Si on commence à écouter la personne et qu’on la transfère quand on se rend compte que c’est grave, on perd du temps, et le temps c’est des infos en plus. De plus cela provoquerait une rupture dans l’interaction.
Mais dans un second temps ça me semble possible, après avoir pris toutes les infos nécessaires. Cela permet de maintenir la personne en ligne pendant que le planton transmet les infos avec ses deux mains.
(Mais je ne peux rien affirmer, la formation du réserviste n’est pas orientée sur le planton, même s’il y a un module à ce sujet.) Et chaque situation est différente.
Dans une unité avec des commerces sur la circo par exemple, les commerces ont le numéro de la brigade et nous appellent directement comme cela dès lors qu’ils ont besoin qu’on intervienne
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