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En 2023, le groupement de gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques a expérimenté le dispositif de « gendarmerie réserviste patrouilleur ». Cette expérimentation est étendue au groupement de Charente-Maritime d’après une Note-express du 27 février 2024 issue de la direction générale de la gendarmerie nationale.
De quoi s’agit-il ?
Concrètement, le GRP est un réserviste de la gendarmerie employable sur ordre, depuis son domicile. Il est en tenue, armé et il est en mesure de se déplacer avec son véhicule personnel, seul, sur une intervention proche de chez lui.
Pour cela, le réserviste renseigne ses disponibilités sur Minot@ur et se tient prêt à intervenir si besoin. Durant cette période de disponibilité, le réserviste n’est pas considéré comme étant d’astreinte et n’ouvre donc pas droit à rémunération. S’il est sollicité pour intervenir, la prise en charge financière s’ouvre.
Pour mener à bien ses missions, le gendarme réserviste patrouilleur sera doté de tous les équipements de sécurité de base (gilet par balle, pistolet automatique MAS G1…) mais également d’un smartphone Néogend et un ordinateur portable Ubiquity.
Sur quels types d’intervention ?
Le gendarme réserviste patrouilleur est amené à être sollicité sur des interventions considérées par la gendarmerie comme étant d’un risque « faible et mesuré » telles que les cambriolages, fugues, obstacle sur la route, dégradations ou encore mort suspecte.
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