Devenir pilote d'hélicoptère en gendarmerie

Le pilote d’hélicoptère de la gendarmerie est un maillon essentiel dans les opérations d’assistance, de recherche, d’enquête et de maintien de l’ordre sur tout le territoire français, métropolitain et en Outre-mer.

La vie des pilotes d’hélicoptère en gendarmerie

Chaque jour, la vie d’un pilote d’hélicoptère commence par la préparation minutieuse de son vol : mise à jour des informations météorologiques, évaluation des zones à risque aéronautique, vérification des points de ravitaillement en kérosène et planification du vol. La disponibilité technique de l’hélicoptère est cruciale, car il doit être capable d’enchaîner plusieurs missions sans retour à la base si nécessaire.

En gendarmerie, l’équipage de base comprend un pilote et un mécanicien de bord treuilliste. Selon la complexité de la mission, un second pilote peut être requis, notamment pour les vols de nuit ou les filatures.

Prérequis pour devenir pilote d’hélicoptère en gendarmerie

Pour devenir pilote d’hélicoptère de la gendarmerie, plusieurs étapes sont nécessaires :

  • Réussir le concours de sous-officier (SOG) ou le concours officier (OG).
  • Suivre la formation de gendarme à l’école de gendarmerie.
  • Se porter volontaire pour devenir pilote et passer trois jours de tests organisés par la Gendarmerie et l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT).
  • Être formé pendant 18 mois au métier de pilote par l’ALAT à Dax, puis qualifié sur les aéronefs spécifiques de la gendarmerie au centre d’instruction.

Comment mettre toutes les chances de son côté ?

Avoir une passion pour l’aviation et le vol est un atout considérable. Bien que le brevet de pilote d’aviation de tourisme soit bénéfique, il n’est pas obligatoire. Tous les profils, qu’ils soient littéraires, scientifiques ou techniques, ont leur chance pour devenir pilote. La clé du succès réside dans le savoir-être, la rigueur et la capacité à faire preuve d’humilité tout en démontrant ses compétences.

Perspectives d’évolution

Une fois devenu pilote d’hélicoptère, les possibilités d’évolution sont variées :

  • Participation à des missions diversifiées sur l’ensemble du territoire français.
  • Formation continue incluant des stages spécialisés en vol en montagne, maritime, vol de nuit avec jumelles de vision nocturne, etc.
  • Évolution vers des postes de conseiller technique en aéronautique ou de moniteur-instructeur.
  • Pour les sous-officiers, possibilité de passer le concours officier en interne pour accéder à des postes à responsabilité dans la spécialité.

Source : https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr

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